La glande thyroïde se situe à la base du cou, dans la partie la plus haute de la trachée. Elle présente un aspect bilobé, et est responsable de la sécrétion des hormones thyroïdiennes, indispensables à la régulation du métabolisme basal.
L’hyperthyroïdie, liée à une hypersécrétion des hormones thyroïdiennes, entraîne un dérèglement du métabolisme. C’est une maladie assez fréquente chez le chat âgé (en moyenne à partir de 10 ans), qui peut être fatale si elle n’est pas diagnostiquée et prise en charge à temps.
En cas d’hyperthyroïdie, on peut observer tout un ensemble de signes qui doivent alerter mais qui ne sont pas systématiquement tous présents.
On peut citer :
Le diagnostic se base sur les symptômes d’alerte cités ci-dessus, l’examen (qui permet souvent de palper un nodule sur la thyroïde, ou de déceler de l’hypertension), et surtout sur des examens sanguins :dosage de l’hormone thyroïdienne T4, augmenté par rapport aux normes.
On peut parfois avoir recours à une scintigraphie qui met en évidence des nodules thyroïdiens, ou du tissu sécréteur extra-thyroïdien.
Plusieurs traitements sont possibles, dépendant de l’origine de l’hyperthyroïdie, de l’état général de l’animal, etc. dont le vétérinaire discutera avec vous.
* Régimes à teneur réduite en iode : récemment sont apparus sur le marché des aliments (croquettes ou pâtées humides) à teneur réduite en iode (Hills y/d). Toutefois, il faut que ce soit la seule et unique source d’aliment du chat ; il faut doser la T4 à 4, 8, et 12 semaines pour contrôler l’efficacité biologique. Il ne faut pas proposer cet aliment si l’animal reçoit un antithyroïdien. Le vétérinaire peut envisager cette solution chez un animal récemment diagnostiqué et sans autre affection métabolique concomitante.
L’hyperthyroïdie est fréquente chez le chat âgé, de diagnostic relativement aisé, même si d’autres pathologies (comme l’insuffisance rénale chronique) peuvent interférer.
Un traitement à vie est souvent nécessaire, et bien entendu un suivi régulier de votre animal. Le pronostic à long terme est en général correct, à conditions que d’autres maladies du chat âgé ne viennent pas se surajouter et dégrader le tableau centre vétérinaire.
En cas d’apparition des signes d’alerte, n’hésitez pas à consulter votre praticien qui jugera, d’après l’examen, des examens complémentaires à effectuer.